Fille de la côte, je vis à Saint Malo; mon atelier est proche de la Tour Solidor.

   De formation non académique, j'aime l'idée de Pierre Soulages selon laquelle, "C'est ce que je fais qui m'apprend ce que je cherche."





 La peinture est un terrain sans limites où se rejoignent, émotions, angoisses, plaisirs.
 C'est très concret en fait, en tous cas ça le devient en peignant.

A 30 ans, je suis allée vers Philippe Le Gall (huile, travail des formes, désordre orchestré...),
puis vers Denise Masson (dessin, couleur), puis retour à ma façon.

 Lorsque je commence un tableau c'est, soit une idée qui me taraude et que je laisse mûrir, soit  juste l'envie de faire.
 Face au chevalet, il y a l'émotion, le geste, puis les couleurs arrivent.
 La vitesse me permet de maintenir une tension et de ne pas perdre cette émotion.
C'est une partie qui se joue avec la toile, un échange, voire un combat. On peut dire que j'improvise avec elle en duo.
La peinture est plus une expérience intérieure qu'une connaissance plasticienne.

Je m'inspire de la nature et cherche à peindre le vent, le sable, les odeurs, la roche, l'humidité, les embruns, la mousse... mes pieds dans l'herbe.


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